Le combat des femmes, l'héritage féministe

J’aimerais faire un hommage à la femme et son combat. Cette femme qui, tout comme l’homme, porte en elle le fardeau des générations précédentes, mais également le flambeau de sa liberté et de celles qui l’ont précédée. Une mission : celle de briser les chaines qu’ont portées leurs aïeules.`

La loi et ses victoires féminines

Devons nous rappeler qu’encore en 1955 l’épouse devait obéissance à son mari ? 80 ans aujourd’hui que cette loi ne figure plus dans le contrat du grand amour ! 80 ans… Aujourd’hui encore des femmes pourraient en témoigner.

1944 la femme a le droit de voter ! Il y a à peine 70 ans !
1965 la femme a le droit de travailler et d’avoir un compte bancaire sans avoir à le demander à son mari. Il y a 57 ans !
1967 ! La femme a le droit de disposer de son utérus et de son désir d’enfant mais c’est elle qui devra avaler la pilule ! Il y a 55 ans
1975 ! La femme a le droit d’avorter ! Il y a 46 ans !

Certains diront « Oui c’est bon… Elles ont les mêmes droits que les hommes aujourd’hui »
Oui ! Mais combien de générations faudra t-il pour éradiquer les croyances qu’elles portent en elles depuis la nuit des temps ?

Les textes ne suffisent pas, le patriarcat demeure

Aujourd’hui, je mesure le combat que toutes les femmes portent en elles et la force qu’il leur faut pour avancer toujours un peu plus loin pour porter leur liberté à bout de bras.
Ces femmes, mères à leur tour qui aujourd’hui encore se battent chaque jour pour les futures générations, afin qu’un jour toutes les femmes soient enfin en paix avec cette liberté si durement acquise.
La loi ne suffit pas à libérer des esprits emprisonnés depuis des générations et des générations… Et c’est le flambeau qu’elles se passent de mère en fille.

Femmes et hommes main dans la main

Aujourd’hui plus qu’une mère, la femme porte en elle des générations et des générations d’esclavagisme et chacune d’elles travaillent les verrous des précédentes.
Aujourd’hui, oui j’aimerais faire honneur à toutes ces femmes, toutes mères et créatrices d’un monde plus juste.
Non pas un combat contre les hommes, mais un combat contre des croyances viscérales que le paradis ne se vit pas sur cette terre et que la femme doit prendre soin de tous avant elle-même.
Je pense aussi à ces hommes qui tentent auprès de leurs femmes d’éradiquer ces croyances  car le fardeau est lourd pour eux aussi que d’être coupable d’être nés hommes. Je pense à ces enfants qui voient des parents se déchirer pour un passé qui n’existe plus de part la loi, mais dont les vestiges dramatiques restent dans les mémoires…

C’est l’humanité entière que j’ai envie de fêter. L’humanité et son évolution vers un monde qu’elle veut toujours meilleur qu’hier.

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