Film : "Tipping the Velvet" de Sarah Waters

Mesdemoiselles et Mesdames, soyez à nouveau les bienvenues dans la lesbothèque d’Axelle.

Quel film ou séries de la « Lesbiennosphère », vais-je vous faire découvrir (ou redécouvrir !) ce mois-ci ?

La réponse ci-dessous, alors une fois n’est pas coutume : installez-vous confortablement au fond de votre fauteuil, sortez le popcorn, je vous emmène pour ce premier voyage en 2002, en Grande-Bretagne, avec le génialissime "Caresser le velours" (Tipping the Velvet)

Silence, moteur et Action ! « CLAP »

Le casting

Pour vous remettre dans le contexte, nous parlons ici du film "Caresser le velours" (Tipping the Velvet), sorti en 2002, qui est l’adaptation cinématographique du roman de la brillante Sarah Waters.

Dans ce film à voir et à revoir, nous suivons les aventures de Nan Astley (Rachael Stirling) et de sa rencontre avec une artiste de cabaret qui se travesti en homme, Kitty Butler (Keeley Hawes) au travers de l’Angleterre Victorienne.

Le film est découpé en 3 parties, ce qui lui vaut d’ailleurs l’appellation de Mini-Série.

L'histoire

Nan Astley, est une écaillère d’huitre dans les années 1800, qui vit dans sa famille et accompagne régulièrement sa sœur dans un cabaret.

Un soir, elle y voit un show dans lequel l’artiste Kitty Butler, qui se travesti en homme et réalise un spectacle de chant et de comédie. Lorsqu’à la fin de son show Kitty lance une rose dans le public, Nan est sous le charme (et on a toutes rêvé de recevoir cette rose, Mesdames, avouons-le !).

La première partie relate des prémices de ce jeu de séduction entre les 2 protagonistes. La découverte des sentiments, la découvertes des corps, la découverte de soi.

La secondes parties, est d’avantage accès sur Nan, qui cherche à se construire en l’absence de son amante, et nous découvrons un milieu très particulier qu’est celui de la prostitution et de l’utilisation des pauvres par les riches, dans des contextes sexuels parfois scabreux. (Oui Mesdames, on se souviens toute de cet accessoire, qui en à fait pâlir plus d’une 😊)

La dernière partie, traite des choix que l’on fait, et de comment ils changent nos vies du tout au tout. Nan prend enfin les choses en main, elle n’est plus simple écaillère dans un monde de riche, elle trouve enfin sa place, et deviens actrice de sa vie et non plus simple spectatrice. (Et on se languissait clairement de cet instant !)

Mon avis

Ce film lesbien est pour moi un de premier film que j’ai découvert et qui m’a laissé un gout amer dans la bouche. Alors oui, on découvre une joli histoire d’amour, les actrices sont charmantes, l’histoire est bien faite, mais la violence de certains passages ont eu raison de mon petit cœur d’adolescente (oui j’étais encore jeune et fraiche en 2002 !). J’ai découvert que l’amour ce n’est pas simple. J’ai découvert que le monde est haineux et n’accepte pas la différence. J’ai découvert que faire des choix en amour est l’une des choses les plus difficiles au monde. J’ai découvert que les promesses verbales ne valent rien fassent aux actes.

C’est un film qui fait réfléchir, on rit, on pleure, on s’insurge (mais oui bordel, pourquoi ?!), on s’émoustille un peu aussi disons-le (oui-oui toi qui lit ces quelques lignes, tu peux l’avouer maintenant, et cette expression « caresser le velours »… My god….)

C’est pour moi le mélange de sentiments parfait pour une histoire réussi. Sarah Waters a encore réussi un coup de maitre avec ce livre et les actrices choisi pour le film y apporte une dimension cosmique qui nous transcende.

Je vous l’ai déjà dit la mois dernier et je vous le redirai, Mesdemoiselles, Mesdames qui n’avais pas encore vu ce chef d’œuvre, foncez, les yeux fermés !

Année de Sortie : 2002.

SPOILET ALERT : Vous allez adorer et en redemander !

Pour participer au Mag, lisez cet article