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Dead Ringers : Un thriller psychologique incontournable et une Romance Lesbienne

(Temps de lecture: 3 - 5 minutes)

Dead Ringers : Un thriller psychologique incontournable et une Romance Lesbienne

Lors d'une soirée ordinaire de navigation à travers le labyrinthe numérique qu'est Amazon Prime, ma femme et moi avons découvert une pépite de mini-série qui a suscité notre curiosité. Se déployant à l'écran avec la promesse d'un thriller captivant, Dead Ringers se distingue par une caractéristique singulière : une romance lesbienne inattendue et intrigante.

Dès le départ, ce qui nous a attiré était le synopsis qui se lit comme un roman de suspense psychologique, la série promettait une plongée profonde et dérangeante dans le monde mystérieux des jumelles Mantle, des gynécologues brillantes, jouées avec intensité par la saisissante - et non moins séduisante - Rachel Weisz. Enchevêtrées dans un lien fusionnel, complexe et surtout toxique, les jumelles Mantle vivent une vie de paranoïa croissante, le tout enveloppé dans un scénario sombre et audacieux qui explore la folie, l'obsession et les liens inextricables de la gémellité.

Armées de nos couvertures et de notre thé chaud, nous nous sommes laissées absorber par ce drama qui parfois nous a mis énormément mal à l'aise.

Ce qui a commencé comme une simple découverte d'un nouveau thriller s'est transformé en une aventure de visionnage pleine de tension, de surprise et d'une romance lesbienne qui, loin d'être un simple gadget, s'est avérée être une couche supplémentaire à cette histoire déjà dense et passionnante.

L'intrigue

Rachel Weisz, l'étoile montante britannique, se glisse dans la peau des fameuses jumelles Mantle dans une version renouvelée du classique horrifique de David Cronenberg, "Dead Ringers".

Les événements s'annoncent rapidement étranges. Suite à l'introduction des femmes médecins et jumelles Elliot et Beverly Mantle, on assiste à des plaisanteries vulgaires sur l'inceste entre sœurs, à des accouchements traumatisants, à la toxicomanie, à des sols d'hôpital tachés de sang, à des cris de torture, et à un plan rapproché d'un embryon gluant récupéré des toilettes et tendrement caressé dans la paume d'une main. En bref, nous vous suggérons d'éviter ce premier épisode si vous dînez devant la télé puisque tout cela se produit dans les cinq premières minutes, ce qui donne un avant-goût de l'audience visée par ce spectacle – non recommandé pour les âmes et les estomacs sensibles.

Un brillant remake

Revisitant le thriller culte de David Cronenberg de 1988, la série de six épisodes remplace les gynécologues complémentaires incarnés par Jeremy Irons par deux célèbres obstétriciennes, toutes deux interprétées par l'envoûtante Rachel Weisz.

Au sein de leur hôpital new-yorkais, Beverly et Elliot pratiquent des accouchements, échangent leurs rôles et séduisent leurs patientes sans que ces dernières n'en soient conscientes. Mais outre le partage de médicaments et de partenaires sexuels, les jumelles nourrissent également le rêve de créer une clinique d'accouchement de pointe pour révolutionner les soins maternels, tout en cherchant à repousser les limites éthiques de la science médicale.

Alors que l'ère des remakes bat son plein à l'heure actuelle, Dead Ringers représente sans aucun doute un choix audacieux pour une reprise.

L'horreur corporelle de Cronenberg demeure largement reconnue comme une réalisation cinématographique impeccable, depuis la prestation magnétique d'Irons dans le rôle de la fratrie troublée jusqu'aux images terrifiantes de blouses écarlates et d'instruments chirurgicaux acérés.

L'avis de l'actrice

Weisz affirme en plaisantant être "un peu mauvaise dans les thrillers psychosexuels" et confie que l'idée d'un remake a mûri pendant longtemps avant de se concrétiser.

"Je n'ai jamais pu oublier le film", confie-t-elle avant la première mondiale, bien qu'elle reconnaisse volontiers que le projet a représenté un "défi monumental". Ce qui a commencé comme un rêve éveillé, explique-t-elle, a ensuite donné lieu à des discussions pendant un certain temps avec la réalisatrice de la série, Alice Birch, qui a pris à bras le corps la création de deux sœurs délicieusement.

Dead Ringers est subtil dans sa terreur, et c'est en partie ce que Weisz a trouvé si attrayant.

"Il y a quelque chose de délicieusement inquiétant à propos de Dead Ringers. Ce n'est pas de l'horreur en sautant hors de votre siège, mais une horreur psychologique lente et insidieuse. C'est l'étrangeté des relations entre les sœurs qui fait la véritable épouvante de ce récit"

En jouant les deux sœurs, Weisz a dû se confronter à l'étrangeté de cette dynamique.

"C'est vraiment un étrange processus pour jouer à la fois Beverly et Elliot, à la fois la même personne et des personnes différentes. Il faut se concentrer pour ne pas oublier qui est qui dans chaque scène"

Elle ajoute que la complexité du rôle, couplée à la noirceur de l'histoire, a constitué un défi unique.

"C'est une exploration profonde de la folie et de l'obsession, et c'est quelque chose que j'ai trouvé particulièrement intéressant à explorer en tant qu'actrice".

La série n'est pas sans controverses, avec des scènes graphiques et des thèmes adultes qui ont fait grimper la cote de la série. Cependant, Weisz défend la série, affirmant que l'horreur provient moins de l'aspect visuel que de la tension psychologique.

"C'est vraiment un récit qui repousse les limites, et c'est l'un des aspects qui m'a le plus attiré dans ce projet. Il n'y a pas beaucoup de rôles féminins qui offrent ce genre de défi et de complexité, et j'ai été ravi d'avoir l'opportunité de plonger dans quelque chose d'aussi intense".

Dead Ringers est maintenant disponible en streaming sur Amazon Prime Video.

Rachel Weisz continue d'étonner et de captiver les audiences avec son talent indéniable pour apporter une nouvelle dimension à des rôles complexes. Les fans de l'original, tout comme ceux qui découvrent ce classique horrifique pour la première fois, seront sûrement emportés par cette version nouvelle et audacieuse du classique de Cronenberg.

La bande annonce

Source : thepinknews.com