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| Audrey | Actualités lesbiennes

Les femmes transgenres bannies des épreuves féminines des Jeux olympiques

(Temps de lecture: 2 - 3 minutes)

Les femmes transgenres bannies des épreuves féminines des Jeux olympiques

Le Comité international olympique (CIO) se rapproche de la mise en place d’une interdiction pour les femmes transgenres de concourir dans la catégorie féminine, à temps pour les Jeux olympiques de Los Angeles.

Selon plusieurs sources, une telle mesure pourrait entrer en vigueur d’ici six à douze mois. La nouvelle présidente du CIO, Kirsty Coventry, a clairement exprimé sa volonté de tenir sa promesse de campagne visant à « protéger la catégorie féminine ».

Cette politique permettrait également d’éviter un conflit potentiel avec le président des États-Unis, Donald Trump, avant les Jeux de 2028 à Los Angeles, puisqu’il a signé en février un décret interdisant aux femmes transgenres de participer aux compétitions sportives féminines.

Le CIO doit cependant faire face à une certaine résistance interne concernant une interdiction visant les athlètes présentant des différences de développement sexuel (DSD), des personnes enregistrées comme femmes à la naissance, mais possédant des chromosomes et un taux de testostérone masculins.

Ces athlètes, dont fait partie la championne olympique Caster Semenya (médaillée d'or à Londres 2012 et Rio 2016), sont désormais exclues des compétitions féminines par la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics). En revanche, la FIFA autorise encore les athlètes présentant un DSD à jouer dans les compétitions féminines.

La majorité des observateurs s’attendent toutefois à ce que la promesse de Coventry aboutisse à l’exclusion de toute athlète ayant traversé la puberté masculine.

Les spéculations sur une possible annonce dès janvier se sont intensifiées lundi, après que la directrice du département Santé, Médecine et Sciences du CIO, la Dre Jane Thornton, a présenté la semaine dernière à ses membres un rapport scientifique indiquant que le fait d’être né homme conférait des avantages physiques permanents.

Thornton, ancienne rameuse canadienne, a également expliqué que certaines fédérations, comme World Athletics, utilisaient désormais le test génétique SRY (par prélèvement buccal) pour déterminer le sexe biologique des athlètes, une présentation décrite par une source comme « factuelle et dénuée d’émotion ».

Le CIO a cependant rapidement démenti toute décision formelle. Il est également entendu que son groupe de travail poursuit encore ses délibérations, et que l’été 2026 serait un calendrier plus réaliste pour la mise en place de cette nouvelle politique.

Mais si le CIO semble décidé à instaurer de nouvelles règles, de nombreuses questions demeurent : suivra-t-il l’exemple de World Athletics avec son test génétique ? Et saura-t-il éviter d’éventuelles contestations juridiques ?

Le CIO a publié la déclaration suivante :

« Une mise à jour a été présentée la semaine dernière par la directrice du département Santé, Médecine et Sciences du CIO aux membres du Comité, à l’occasion des réunions des commissions. Le groupe de travail poursuit ses discussions sur ce sujet et aucune décision n’a encore été prise. De plus amples informations seront communiquées en temps voulu. »

Audrey

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